« Sémitiser » tous les Beti, pour les stigmatiser, à travers
"la bande à Towa" (exclusivement composée de Pius Ondoua, Hubert Mono Ndjana, Rachel Bidja, Charles Mbele, Ndzomo Molé, Lucien Ayissi, Pierre-Paul Okah Atenga), telle est la nouvelle tâche que s'assigne un petit tribaliste du nom de Franklin Nyamsi (un vacataire qui s'autoproclame professeur). Il est donc fort à craindre qu’il organise bientôt les pogroms de ces Juifs camerounais qui sont, d’après lui, les piliers de la « biyacratie ». On a davantage peur en apprenant que ce monsieur, qui ne se donne pas la moindre peine de révoquer en doute les produits de son imagination mythogène et tératogène, enseigne à l'université qui aspire toujours à l’universalité. Comment pouvoir construire un Cameroun moderne avec de pareilles gens, c’est-à-dire ceux qui, comme ce petit tribaliste de Franklin Nyamsi, sont victimes de leur imagination malade et dont la phobie de l’altérité est telle qu’ils vous condamnent rapidement à mort pour la simple raison que vous êtes différents d’eux ? That is the question. Pourquoi est-il si haineux envers ceux dont il ne sait rien, puisqu’il ne daigne même pas lire leurs écrits ? Si être cultivé, c’est aussi se donner la peine de lire les autres, au lieu de les condamner sur la base des ses préférences idéologiques et de sa tendance pathologique à la diabolisation, nous attendons que M. Franklin Nyamsi complète son listing des méchants à abattre dans le cadre d’une opération génocidaire peut-être déjà programmée et assainisse non seulement son style fort disgracieux, mais aussi le fichier de ceux qu’il présente, sur la base d’une évaluation qui dénonce ses problèmes d'intelligence, comme de brillants esprits (Blaise-Pascal Touoyem, Senfo Tonkam) qui seraient étouffés par la « biyacratie ».
Pr Lucien AYISSI
Université de Yaoundé 1 (Cameroun)